A quoi sert l’addictologie dans le cadre du cancer du sein ?

L’alcool, le tabac et le cannabis sont connus comme des facteurs de risques des cancers du sein (20% pour le tabac et 17% pour l’alcool) et s’ajoutent à d’autres facteurs de risque comme les facteurs génétiques.
Continuer de fumer ou consommer de l’alcool en excès contribue à augmenter le risque de récidives mais aussi à rendre moins efficace les traitements proposés.
Le tabac, L’alcool et le cannabis entrainent également beaucoup de fatigue et peuvent contribuer à moins bien supporter les chimiothérapies et les autres traitements qui sont déjà en soi une épreuve physique.

Ces différentes substances peuvent également être responsables de complications postopératoires et de retard de cicatrisation.Pour mettre toutes les chances de votre côté pour une bonne tolérance des traitements et pour permettre la guérison, il est donc indispensable d’arrêter de fumer et de moins, voir ne plus consommer d’alcool.

Ces substances dites psychoactives entrainent des dépendances physiques mais également comportementales et psychologiques. Arrêter ces substances souvent utilisées comme soutien moral au moment de l’annonce d’un cancer n’est pas toujours facile et l’addictologue est là pour vous accompagner vers la diminution ou séparation des substances en prenant compte des différentes dépendances.
L’addictologue peut, si besoin, vous orienter vers des soignants adaptés à vos difficultés (psychologue, diététicienne, assistante sociale par exemple).

 

Pour qui ?

L’addictologue est utile à toute personne en difficulté avec un comportement d’usage de consommation de produits, type tabac, cannabis et alcool et autres (cocaïne, héroïne, médicaments, produits de synthèse).
Il peut également être utile chez les personnes ayant des troubles du comportement alimentaire (boulimie-anorexie, hyperphagie, …) ou des troubles en lien avec des comportements addictifs (jeux d’argent et de hasard, cyberdépendance etc..).
Le suivi s’adresse à toutes les femmes désireuses d’avoir des informations sur leurs pratiques de consommation, souhaitant évaluer si elles sont à risques et être accompagnées lors d’une diminution voire un arrêt du tabac, de l’alcool ou encore du cannabis.

 

A quels moments du parcours ?

La prise en charge  peut se faire à tout moment du parcours de soin de la personne.  Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer et pour arrêter l’alcool ou moins consommer.
Il y aura toujours des bénéfices santé à ces changements.
Cependant, il est préférable de le faire le plus tôt possible suite à l’annonce du cancer pour permettre d’éviter des complications opératoires et postopératoires et d’améliorer la tolérance aux différents traitements qui seront proposés

 

Comment se passe le suivi ?

Après un premier rendez-vous d’évaluation, le suivi est personnalisé et adapté à votre situation. Le nombre et la fréquence des consultations sont variables et dépendent des besoins de chacune ainsi que l’orientation vers d’autres professionnels (psychologue, diététicienne…).

En pratique : le premier rendez-vous se prend auprès du secrétariat de l’ICC au 03 26 84 02 84 qui vous envoie un dossier à remplir chez vous et à remettre au médecin addictologue lors de la première consultation.
Les consultations ont lieu dans les locaux de l’ICC à Courlancy (centre-ville).

 

Comment se préparer avant ?

Il n’y a pas de préparation particulière à prévoir. L’addictologue s’attache dans un premier temps à évaluer votre situation de consommation et /ou de dépendance, puis élabore avec vous un projet en fonction de votre demande et de votre état psychologique.

 

Combien ça coûte ?

Les consultations sont gratuites, la clinique ayant un partenariat avec une structure de soin appelée CSAPA (Centre de Soin d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) dépendant d’une structure nationale (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie dite ANPAA).

 

Le CSAPA est installé au 22 rue Simon, 2eme étage, 51100 Reims
Tél. : 03 26 88 30 88

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